Comment Westermo accompagne la transition de l’enclenchement traditionnel vers l’enclenchement numérique

Andreas Hinterschweiger travaille chez Westermo depuis 17 ans et est spécialisé dans les solutions ferroviaires où la fiabilité et la précision sont essentielles. Sa motivation découle des conséquences concrètes des pannes et des interruptions de service qui peuvent affecter les trajets des passagers. Pour Andreas, garantir la sécurité et la sûreté opérationnelles n'est pas seulement un défi technique, c'est aussi un moyen de contribuer à rendre les infrastructures de transport public plus sûres et plus fiables.

Q: Andreas, pourriez-vous décrire l'importance de la numérisation pour l'industrie ferroviaire et ce qu'elle implique ?

A: La numérisation dans le secteur ferroviaire vise à augmenter la capacité et les performances. Elle implique le passage d'une technologie traditionnelle à une technologie numérique, ce qui inclut la normalisation afin de réduire les coûts liés au cycle de vie des systèmes de signalisation.

Q: Quels sont les défis rencontrés dans ce processus de numérisation ?

A: Le marché ferroviaire est conservateur et évolue lentement, avec de nombreux systèmes de signalisation et d'enclenchement propriétaires. La numérisation introduit la connectivité Ethernet, ce qui pourrait entraîner des menaces et des vulnérabilités en matière de cybersécurité. Il peut être difficile de trouver un équilibre entre cet écosystème de sécurité dynamique et le concept ferroviaire axé sur la sécurité.

Q: En quoi l'architecture réseau et la connectivité diffèrent-elles entre les systèmes d'enclenchement traditionnels et numériques dans les applications ferroviaires ?

A: Du point de vue des réseaux industriels, la taille des systèmes d'enclenchement traditionnels était généralement limitée à 6,5 km, car l'alimentation électrique était basée sur une topologie en étoile et chaque élément de terrain (signaux, aiguillages, compteurs d'essieux) était connecté à la salle de contrôle locale et à l'alimentation électrique.

L'interconnexion numérique ne nécessite pas de salles de contrôle locales, car tous les équipements au sol sont connectés à un centre de données central. Grâce à une alimentation électrique décentralisée pour les éléments sur le terrain, la taille n'est plus une contrainte. Il est possible de construire des segments d'interconnexion s'étendant sur des centaines de kilomètres. Les éléments sur le terrain utilisent des techniques de redondance et sont reliés à un réseau fédérateur, qui se connecte au centre de données.

Q: Quel rôle Westermo joue-t-il dans l'avenir des réseaux ferroviaires numériques ?

A: Le portefeuille de Westermo répond parfaitement aux exigences à venir, en proposant des commutateurs de couche 2 et de couche 3 avec ou sans cryptage. Nous proposons des produits robustes conçus pour les environnements difficiles, une expertise et des services en matière de déploiement de réseaux, ainsi que la conformité aux normes de cybersécurité. Notre compétence et notre connaissance des technologies OT et IT font de nous un partenaire précieux pour les opérateurs ferroviaires.